Connue d’abord pour son château d’eau à la forme très particulière, la commune des Verrières se distingue également par la richesse de sa culture locale et de son patrimoine.

À propos de la commune de Verrières

Verrières est une petite commune de 19,58 km² de superficie dans laquelle vivent plus d’un millier de personnes. Le paysage de la commune de Verrières est dominé par des plaines vallonnées relativement boisées. Sur ces terres, on retrouve principalement des groies superficielles, d’argile à silex, de terres de brandes, de bornais et de terres fortes.

Ce ne sont pas moins de 5 km de cours d’eau qui traversent la commune. De plus, on enregistre près de 184 mares sur tout l’ensemble du territoire de la commune. De manière générale, comme dans tout le département de la Vienne, il fait chaud et sec pendant l’été, et les précipitations ne sont pas importantes en automne, mais largement suffisantes.

Dans l’histoire, Verrières, ses dirigeants et ses habitants ont été favorables à la Révolution française. D’ailleurs, la ville possède son propre arbre de la liberté, symbole de la Révolution.

La commune possède beaucoup de surfaces agricoles, dont une majorité est destinée à la culture de céréales (blé tendre, orges et maïs). On retrouve également des cultures de colza et de tournesol en grande quantité.

Le patrimoine de la commune de Verrières

Verrières recèle quelques lieux et monuments historiques constituant son patrimoine local et participant au patrimoine national français.

Le pont Saint-Brillard

Il s’agit d’un pont qui traverse la rivière de la Dive et qui se distingue par la présence d’une sculpture de Saint-Brillard. Cette sculpture se trouve au niveau de la paroi nord, juste au dessus de l’arche du pont. En réalité, la sculpture actuelle remplace une ancienne beaucoup plus petite. Pendant longtemps, le pont de Saint-Brillard a été un lieu de pèlerinage.

Le monument de la Couarde

Cela s’est passé le 3 juillet 1944 : dans la forêt de Verrières, un détachement de troupes allemandes encercle un camp de parachutistes anglais et de résistants français. Sept maquisards et un lieutenant anglais sont tués, 31 parachutistes et un pilote américain sont faits prisonniers. Ils seront fusillés dans la forêt de Saint-Sauvant le 7 juillet. Trois Anglais blessés seront ensuite éliminés discrètement. Le monument de la Couarde, placé en bord de route est là pour nous rappeler cet événement.

L’étang de la Forge

Cette vaste retenue d’eau a abrité en 1901 une usine d’hydroélectrique qui alimentait en électricité les communes de Verrières et Lhommaizé. Aujourd’hui l’usine est désaffectée. Cet étang tire son nom de la forge qui y était installé entre 1595 et 1886. Il n’y a plus aucun vestige de l’existence de cette forge. Le seul exemple de produit manufacturé réalisé à partir de la forge est la grille du château. Elle a été réalisée entre juillet et novembre 1769 et a exigé l’utilisation de près de 16 000 livres de métal.

La chapelle Sainte-Radegonde

La chapelle Sainte-Radegonde est construite, en 1827, sur le bord de la route menant de Verrières à Bouresse. Elle est à la limite des deux communes. Sur le sol,un bloc de pierre présente une cavité pouvant évoquer l’empreinte d’un pied. Il est nommé le « Pas de sainte Radegonde ». Cette pierre fut l’objet de nombreux pèlerinages. Un blason est sculpté au-dessus de la porte. C’est celui des Rochechouart. À noter que la commune Valdivienne abrite la chapelle du Pas-de-Saint-Martin qui abrite, elle aussi, le pas d’un saint. En effet,à l’intérieur, affleure une roche présentant une cupule que la tradition populaire identifie à une empreinte laissée par saint Martin (316 ou 317 - 397), autre saint important comme sainte Radegonde (520-587), du Poitou.